The importance of imitation as in human life the essence of sociality is in imitation
- all social life lies in imitation.
Louis Pasteur, the great French scholar, said: "The world is my deep conviction, is asymmetrical." But this asymmetry is neither obvious nor easily detectable, especially as the old perceptual habits make us see all the symmetries, equalities and balances as if they constituted the essence of things, beings and the entire universe and the condition of their intelligibility (see the principles of reason and those of logic).
However, the logic level, the progressive instrumentation of scientific observation and constant development clearly reflect the approximate nature of the knowledge acquired by our sense organs; symmetries, equalities and balances imposed by all these have many likely to be illusions.
The asymmetry and inequality are actually everywhere in reality and in thought, in things and beings in Western art and African art; challenges theories of imitation and the inability imitative to achieve the symmetry and perfect reproductions equalities in natural patterns, bold and imaginative forms of abstract art and cubism, deformations and distortions of the negro art, round and pyramidal constructions of artists architecture Pierre Goudiaby etc.., are examples of the reality and permanence of the asymmetry in the works of civilization.
Also, although the order, harmony and balance are the demands of the spirit consists of habits, it is necessary to be convinced that the traditional concept of beauty has become too narrow to translate and cover the entire field semantics of aesthetics. Charles Baudelaire already said that Beauty is strange, reflecting as well the need to shake our convenient habits of perceiving, and also see the beautiful outside in harmony, balance and order.
L’importance de l’imitation est telle dans la vie humaine que l’essence de la socialité consiste dans l’imitation - toute la vie sociale réside dans l’imitation.
Louis Pasteur, le grand savant français, disait : « L’univers, c’est ma conviction profonde, est dissymétrique ». Mais cette dissymétrie n’est ni manifeste ni décelable aisément, d’autant que les vieilles habitudes perceptives nous incitent à voir partout des symétries, des égalités et des équilibres comme si ceux-ci constituaient l’essence des choses, des êtres et de l’univers tout entier et la condition de leur intelligibilité (cf. les principes de la raison et ceux de la logique). Or, au plan logique, l’instrumentation progressive de l’observation scientifique et son perfectionnement constant traduisent bien le caractère approximatif des connaissances acquises par nos organes des sens ; les symétries, les égalités et les équilibres perçus partout par ceux-ci ont bien des chances d’être des illusions.
La dissymétrie et les inégalités sont en réalité partout : dans le réel et dans la pensée, dans les choses et dans les êtres, dans l’art occidental et dans l’art africain ; les difficultés des théories de l’imitation et l’incapacité des artistes imitatifs à réaliser les symétries et les égalités parfaites dans les reproductions des modèles naturels, les formes audacieuses et fantaisistes de l’art abstrait et du cubisme, les déformations et les distorsions de l’art nègre, les constructions rondes et pyramidales de l’architecture de Pierre Goudiaby, etc., sont autant d’exemples de la réalité et de la permanence de l’asymétrie dans les œuvres de civilisation. Aussi, bien que l’ordre, l’harmonie et l’équilibre soient des exigences de l’esprit constitué d’habitudes, il y a lieu de se convaincre que la conception traditionnelle du Beau est devenue trop étroite pour traduire et recouvrir tout le champ sémantique de l’esthétique. Charles Baudelaire disait déjà que le Beau est bizarre, traduisant bien ainsi la nécessité de bousculer nos habitudes commodes de percevoir, et de voir également le Beau ailleurs que dans l’harmonie, l’équilibre et l’ordre.
Abdou SYLLA
LE PARALLELISME ASYMETRIQUE DANS L’ART AFRICAIN